Tuta absoluta

Nom complet
Tuta absoluta (Meyrick 1917)
Nom Latin
Tuta absoluta
Règne
Animalia
Embranchement
Arthropoda
Classification générale (classique)
Arthropodes
Classification scientifique (phylogénétique)
Insectes
Classe
Insecta
Ordre
Lepidoptera
Famille
Gelechiidae
Genre
Tuta
Habitat
Terrestre
Statut biogéographique
Introduit
Categories
Biodiversité en France métropolitaine | Règne | Animalia (Animaux) | Organismes nuisibles | Insectes nuisibles

Type de bioagresseur

Type de bioagresseur
Insecte ravageur (lépidoptère)

Dynamique

Dynamique
rapide

Importance des dégâts

Importance des dégâts

Forte sur plantes et fruits.

Stade sensible

Stade sensible
Tous

Période à risque

Période à risque
janvierfévriermarsavrilmaijuinjuilletaoûtseptembreoctobrenovembredécembre

Autres végétaux sensibles

Autres végétaux sensibles
Tomate, Pomme de terre, piments, aubergines, pépino, datura et brugmansia, molènes et autres solanacées*, y compris ornementales.

Biologie

Biologie

Les papillons mesurent 6-7 mm de long et environ 10 mm d’envergure. Ils sont gris argenté avec des taches noires sur les ailes antérieures. Le cycle biologique dure de 24 à 76 jours selon les conditions climatiques et il peut y avoir jusqu’à 10 ou 12 générations par an. Chaque femelle peut pondre de 40 à plus de 200 oeufs, de préférence à la face inférieure des feuilles ou sur les tiges tendres et les sépales des fruits immatures.
Les œufs sont de petite taille (moins de 0,5 mm de long), de forme cylindrique et de couleur crème à jaunâtre.
Les chenilles, au départ de couleur crème, deviennent verdâtres et rose clair.
Au dernier stade, elles mesurent 7 à 8 mm. Après l’éclosion, les jeunes larves pénètrent dans les feuilles, les tiges ou les fruits, quel que soit le stade de développement du plant de tomate. Les chenilles creusent des galeries dans lesquelles elles se développent. Une fois le développement larvaire achevé, elles se transforment en chrysalides, soit dans les galeries, soit à la surface des plantes hôtes ou dans le sol.

larve tuta absoluta

Cet insecte passe l’hiver au stade œuf, chrysalide ou adulte, sur du matériel végétal sec ou en décomposition. Il résiste aux températures basses, y compris négatives.
Les adultes mâles vivent au maximum une semaine et les femelles peuvent vivre deux semaines.

Sympôme et Dégats

Sympôme et Dégats

En Amérique du Sud, ce lépidoptère est considéré comme l’un des principaux ravageurs de la tomate, pouvant entraîner des pertes de récolte jusqu’à 100 %.
Les attaques se manifestent sous forme de plages blanchâtres qui, observées à la loupe, se révèlent être des galeries (seul l’épiderme de la feuille subsiste, le parenchyme étant consommé par les larves) renfermant chacune une chenille. Ces mines sont souvent arborescentes, avec des ramifications partant de la galerie principale.
Avec le temps, les galeries se nécrosent et brunissent. Les chenilles s’attaquent aux fruits verts comme aux fruits mûrs. Les tomates présentent des nécroses sur le calice ou des trous de sortie à leur surface. Elles sont alors impropres à la consommation.

Auxiliaires naturels

Auxiliaires naturels
Dicyphus errans

Risques de confusion

Risques de confusion

Liriomyza bryoniae et Liriomyza trifolii sont des mineuses beaucoup moins préoccupantes. L. Bryoniae se distingue de Tuta absoluta par les galeries, qui sont toujours monocanal, sans ramifications, alors que les galeries causées par L. trifolii sont monocanal et parallèles aux nervures. Elles n’attaquent que les feuilles, jamais les fruits.

Tuta absoluta Image 1

Informations complémentaires

Informations complémentaires

Cet insecte, originaire d’Amérique du Sud, a été signalé pour la première fois en Europe, en Espagne, en 2006. En 2008, il a été signalé au Maroc, en Algérie et en France (Corse). Depuis, les départements méditerranéens sont concernés et le ravageur envahit progressivement l’ensemble du territoire.
Des auxiliaires naturellement présents en France, prédateurs ou parasitoïdes, contrôlent à ce jour l’invasion de ce ravageur.

Classement réglementaire

Classement réglementaire
Espèce réglementée